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Le travail et l’exploitation des enfants

Les facteurs de risque – Les défis propres au pays

7 enfants sur 10, âgés de 5 à 17 ans, sont économiquement actifs en Côte d’Ivoire. Le domaine agricole emploie à lui seul 71% de ces enfants.

Les enfants employés dans les champs de cacao, de café et autres, travaillent de longues heures, également de nuit, portent des charges lourdes, manipulent des produits agrochimiques ou défrichent avec des outils tranchants. La maltraitance des enfants dans les champs de cacao a récemment été dénoncée. On compte 300 000 à un million d’enfants esclaves dans les champs de cacao en Côte d’Ivoire. Cette révélation a indigné les autorités gouvernementales et toute l’industrie chocolatière, qui lutte aujourd’hui contre l’exploitation de ces enfants dans les champs de cacao.

Dans les zones urbaines, le phénomène des « petites bonnes » est fréquent. Il s’agit de petites filles qui travaillent comme aides à domicile, généralement pour un salaire inférieur au salaire minimum. D’autres secteurs emploient également des enfants ; c’est le cas de la menuiserie ou encore de l’artisanat. Le secteur des transports emploie également beaucoup de jeunes qui travaillent généralement dans des taxis collectifs. Ils sont communément appelés « apprentis Gbaka » et assistent le chauffeur dans la recherche de clients et la collecte de l’argent.

Il est également fréquent de voir dans la ville d’Abidjan, des enfants qui nettoient les vitres des voitures, cirent les chaussures ou vendent divers produits ou objets pour assurer leur survie ou parfois celle de leur famille. A l’exception du domaine agricole, il convient de préciser que les autorités accordent peu d’attention aux domaines susmentionnés.

Une enquête sur le terrain, menée par ECPAT France, ECPAT Luxembourg (réseau d’organisations qui ont pour objectif de mettre fin à l’exploitation sexuelle des enfants), SOS Violences Sexuelles et d’autres chercheurs, a révélé que la Côte d’Ivoire ne fait pas exception en matière de prostitution enfantine et que ce phénomène a pour cause la pauvreté. L’enquête a ainsi démontré que c’est principalement la prostitution de survie qui permet aux mineurs scolarisés de couvrir leurs frais de scolarité ou d’obtenir de bonnes notes.

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